Ce sont les paroles non-dites qui séparent les êtres,
bien plus que l’absence. C’est sur cette réflexion qu’Olga, vieille dame
malade, se met à écrire à sa petite-fille partie aux Etats-Unis après ses
études secondaires. Partie sur des paroles pas aussi affectueuses que l’aurait
voulu cette grand-mère tendre et possessive à la fois.
Un roman que j’ai lu il y a … un certain temps déjà,
mais dont certains mots me suivent encore ...
"Le renoncement à soi conduit au mépris"
"Il y a des vérités qui apportent
un sentiment de libération
et d’autres qui imposent le sens du terrible"
Photo de Diane Paquin
"Chaque fois que tu te sentiras perdue, indécis,
pense aux arbres,
souviens-toi de leur façon de pousser.
Souviens-toi qu’un arbre avec beaucoup de feuillage et peu de racines peut être déraciné au moindre coup de vent,
tandis que, dans un arbre avec beaucoup de racines
et peu de feuillage, la sève court difficilement.
Racines et feuillage doivent pousser dans les mêmes
proportions,
tu dois être dans les choses et au-dessus,
ainsi seulement tu pourras offrir ombre et refuge,
te couvrir de fleurs et de fruits quand ce sera la saison.
Quand plusieurs routes s’offriront à toi,
et que tu ne sauras pas laquelle choisir,
n’en prends pas une au hasard,
et que tu ne sauras pas laquelle choisir,
n’en prends pas une au hasard,
mais assieds-toi et attends.
Respire profondément, avec confiance,
comme le jour où tu es venue au monde,
sans te laisser distraire par rien.
comme le jour où tu es venue au monde,
sans te laisser distraire par rien.
Attends encore et encore.
Ne bouge pas, tais-toi et écoute ton coeur.
Puis quand il te parlera, lève-toi et va où il te porte."