mercredi 9 avril 2014



Ma psy,

mon amant

de

Brigitte Kernel










Résumé : "Au bout de quatre ans de psychothérapie, Annie s'interroge. Sa psy a changé. Plus Anne parle de son nouvel amant, plus celle qui l'écoute devient nerveuse... Après quelques deux cents consultations, la patiente aurait-elle trouvé le moyen de se venger de tous les silences blessants du docteur ? Annie tient une faille et s'en délecte. Elle va jusqu'à raconter sa relation dans les moindres détails ! Et si la psy avait reconnu quelqu'un dans ses descriptions ? Un ancien patient ? Son mari, ou son amant ? A moins qu'il ne s'agisse d'une fausse piste ... A travers trois nouvelles à lire "comme un roman", Brigitte Kernel sonde toutes les facettes d'un univers secret et codé : le monde des psys, où fantasmes et réalité se confondent. De l'angoisse à la paranoïa et de la thérapie au jeu, elle crée un étonnant suspense psychologique." 






Sauf que pour ma part, le suspense n'a pas pris. Et après lecture, je n'avais pas particulièrement envie d'écrire sur ce roman qui ne m'a pas emballé plus que ça. 
Pour commencer, sa présentation, ces trois nouvelles distinctes, m'ont dérangées. Pourtant, le sujet en lui-même m'intéressait, les ressentis, les réactions intimes des psys en pratique sont rarement évoqués en littérature. 
Mais voilà, tout ces échanges, ou plutôt ces monologues, m'ont parus longs, bien souvent sans intérêt, trop légers, manquant de profondeur, de réflexion, les techniques psychanalytiques mal retranscrites avec des interprétations hâtives, des lapsus "un peu gros". 
Et puis, il est vrai que le surnom "chacha" dont la patiente affuble son amant n'aide pas à la prendre au sérieux ! ;-) 
Bref, je n'y ai pas cru ... 

Mais, ce qui m'a décidé à vous parler de ce livre malgré tout, c'est la deuxième partie, celle que j'ai préférée car particulièrement touchante, la lettre de l'amant à sa femme. 

Je vous en livre donc un extrait :


"J'ai quarante-deux ans. Je ne veux pas passer à côté de ma vie. je suis donc franc avec toi, ma chérie. je ne t'en veux pas si soudain tu commences à me haïr. C'est que je n'ai sans doute pas assez pris le temps pour te comprendre. Et me faire comprendre. Ai donné plus de temps à mes patients qu'à toi.  [...]
Une lettre, cette lettre, est un aveu, une confidence, un appel au secours, ma toute intimité donnée à voir. Ne crois pas que ce soit facile de t'imaginer lire ces lignes. Mais je peux encore déchirer ses écrits. Ou réécrire ce texte. Être plus sobre. Le faut-il . La sobriété n'est-elle pas mensonge ? "








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