vendredi 26 juillet 2013




Jean-Philippe MEGNIN







"C'est l'histoire d'une femme qui ne dit rien. 
Et d'un homme qui tente de la comprendre.
D'elle il sait très peu, elle sait tout de lui.
Quand enfin elle va se livrer, 
il le regrettera,
 mais il sera trop tard.
C'est elle qui mène le jeu."




Toutes premières lignes :

"C'est dès le premier échange de regards que j'ai compris que ce ne serait pas une patiente ordinaire.
La chaîne stéréo dissimulée dans le placard mural diffusait doucement les Suites pour violoncelle, et elle m'a regardé sans sembler me voir, comme si Bach à ce moment-là était plus présent dans la pièce que moi."









"On est restés que quelques jours dans la petite maison ; c'était le paradis. On a tout eu : le crachin du matin, le grand beau, les fortes houles d'ouest ... 
Le retour des pêcheurs dans le délire des goélands, et les grandes grèves désertes ...
Surtout les grandes grèves désertes.

L'île de Houat


Et cette petite chambre sous le toit, où on s'est abandonnés l'un à l'autre, pour la première fois."







Un roman magnifique, qui nous tient en haleine, jusqu'à la dernière ligne de la dernière page. 
On ressent bien comme un malaise, un secret bien gardé, un drame, on appréhende la suite, on l'imagine tragique, mais on veut savoir...
Une très belle écriture, simple et particulièrement efficace. 





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