dimanche 3 mars 2013



On peut avoir 40 ans, une femme, deux enfants, un métier et se conduire comme un ado plus que border line. Surtout quand on a été élevé par des parents soixante-huitards, qu’on vient de perdre sa grand-mère adorée et que son propre fils vient de fuguer.
Je nous trouve beaux est le portrait drôle et tendre d’un quadra qui a autant peur de vieillir que de ne pas être à la hauteur de ses responsabilités de père au sein d’une famille recomposée. Et qui est prêt à tout pour s’en libérer.


J'ai adoré ce roman, dont le début déjà est hilarant, l'entrée du héros dans le monde clos de la franc-maçonnerie est dépeint avec un superbe humour.

Un roman drôle et savoureux (la scène où notre quadra passe la soirée chez une certaine  Vanessa à forte poitrine ... on y croit ! :) mais aussi tendre et moelleux comme une madeleine proustienne.  Et émouvant.

Un roman qui fait passer du rire aux larmes, du rire clair de l'enfance, aux larmes de tendresse et de nostalgie de l'adulescent qui sommeille en chacun de nous.

Un roman que l'on se doit de déguster, addictif comme les nounours-guimauve-chocolat qu'on s'enfourne en matant des comédies romantiques au coin d'un feu de cheminée ... ;o)





"Quand on s'est retrouvés dehors, 
ma fille avait une main dans la mienne et, 
de l'autre, son doudou lapin réveillé. 
J'adore lui tenir la main dans la rue. 
C'est doux, très doux même, potelé, 
et ça vient se caler dans ma paume 
qui me parait d'un coup immense. 
C'est une des situations où je me sens le plus père, 
peut-être à cause de la fragilité que ça évoque. 
Je regardais notre reflet dans les vitrines, 
et je nous trouvais beaux tous les deux habillés pareil."



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